Le mouvement des Gilets jaunes, à son origine, est l’expression d’une profonde crise sociale. Celle des « fins de mois difficiles » et des inégalités multiples, de l’abandon de territoires, notamment avec la disparition ou l’éloignement des services publics et les destructions d’emplois, de l’incertitude sur l’avenir en lien avec la précarité des situations et l’affaiblissement des dispositifs de solidarité.

Ce n’est pas faute, pour FO, d’avoir alerté de longue date que les politiques d’austérité étaient dangereuses économiquement, socialement et démocratiquement.

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Réussir une grève interprofessionnelle pour se faire entendre

FO porte ces revendications avec détermination. Elle les portait le 9 octobre dernier lors des
manifestations ayant rassemblé de très nombreux salariés partout en France.
A l’évidence, pour être entendus tant du gouvernement que du patronat, nous devons être en
mesure de réagir sur le terrain de l’action syndicale.
Nous devons convaincre les salariés, public et privé, de s’arrêter ensemble le même jour
pour dire : Stop, on ne peut plus subir. Nous voulons être entendus. Tel est le sens d’une
action de grève interprofessionnelle.
C’est ce que portera la confédération FO dans le cadre de ses contacts à venir avec les autres
organisations syndicales.
Conformément aux déclarations de la Commission exécutive, FO invite les syndicats à tenir
leurs réunions et à organiser les assemblées générales en ce sens.

Le 12 février 2019